Qu'est-ce que je défends dans la vie?

26/10/2012 19:42

La responsabilité comme cadre

la légèreté comme celle de l'âme

Le désir comme moteur

L'amour comme carburant

... et réciproquement

La taille directe et tout ce qui est direct, le direct, comme un coup de poing

La capacité de l'humain à donner le meilleur de lui-même dans certaines circonstances

Le pouvoir des mots et peut-être encore plus, du silence

La nécessité de la poésie

La liberté comme centre

Comment je fais la place à "Cela":

La responsabilité comme cadre : j’assume mes choix, mes erreurs, ce qui m’arrive. Je me plains peu, je cherche des solutions à mes difficultés et je ne désigne pas de bouc émissaire. Je fuis les râleurs. Dans la taille, je vais lentement, trop lentement pour l’instant pour éviter de regretter un geste.Il faudrait que je sois plus désinvolte dans la taille parait-il.

La légèreté comme celle de l'âme : je ne dramatise pas les évènements sur lesquels je n’ai aucun pouvoir. Je vis donc légère dans un monde de guerres et de famines. Je suis sérieuse (j’entends par là que je suis fiable) mais je ne me prends pas au sérieux. J’aime bien apprendre des chansons, dire des bêtises. Dans la taille, j’aime les sujets joyeux. J’apprécie la subtilité même si je suis un peu lourde. Je crois avoir peur de n’être pas comprise alors j’explique, je montre… J’ai un peu tendance à montrer aussi dans mes sculptures. Je travaille à m’améliorer de ce point de vue.

Le désir comme moteur : je côtoie volontiers les personnes désirantes. Je fonctionne aussi au désir. Je crois qu’on fait toujours payer nos « sacrifices ». Pour l’instant, je n’ai pas taillé sans en avoir le désir.

L'amour comme carburant : aimer me donne beaucoup d’énergie. Il m’arrive, par compassion,  de faire un effort pour être aimable avec une personne qui ne l’est pas et d’avoir le plaisir de constater que ça fonctionne. J’aime l’amour. J’aime aimer l’amour etc…

La taille directe et tout ce qui est direct, le direct, comme un coup de poing : c’est franc, ça dit ce que ça a à dire et on n’en parle plus.

La capacité de l'humain à donner le meilleur de lui-même dans certaines circonstances : je suis optimiste ; je cherche en chaque être humain ce qu’il propose de meilleur. J’apprécie sa beauté qui peut être rayonnement, force, harmonie, ou plein d’autres choses. J'ai envie de faire sortir ça dans mes sculptures.

Le pouvoir des mots et peut-être encore plus, du silence : quand c’est important, je pèse mes mots, je les choisis, je les écoute et j’écoute aussi les mots des autres. J’aimerais être plus souvent silencieuse et j’y travaille. J’aimerais être capable de ne parler que quand c’est important mais ça me parait être à l’opposé de la légèreté de l’être.

La nécessité de la poésie : je ne parle pas que des poèmes bien sûr, je parle d’une certaine façon de dire, d’écrire, de faire, de s’habiller, de se coiffer, d’être ; je parle des chansons qui me touchent, du tango, des photos, des croquis… et de la taille bien sûr.

La liberté comme centre : pour moi ça veut dire, garder le plus possible la possibilité de choisir.

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