La marelle

04/10/2012 19:39

Me questionnant sur le ou les territoires qui me concernent, je passe de l'enfance, dans laquelle la question de l'innocence m'interpelle au territoire du jeu, beaucoup plus vaste et non limité à l'enfance.

Jouer de la musique, jouer la comédie, jouer un rôle, jouer pour gagner, jouer pour s'amuser, pour jouer. C'est cette dernière évocation qui me plait le plus dans ce qu'elle a de plein.

Est-il possible de jouer pleinement quand on n'est pas un enfant? Moi par exemple quand je joue dans la batucada, dès que je réfléchis, je fais des erreurs, je ne sais plus ce que je dois jouer, ça n'est plus amusant. Si je suis pleinement dans ce que je fais, je m'amuse. Question de concenctration alors; c'est pareil pour la taille.

Comme jeu d'enfants, j'évoque la marelle et voici que j'en apprends de belles que je n'imaginais même pas. La marelle se joue dans un tas de pays; c'est un jeu qui remonte au moyen-âge et on rapproche le dessin de la marelle à celui d'une église... Tiens tiens. A creuser.

Je me vois conseiller un livre de Cortazar "Marelle" qui me bouscule d'abord dans tous les sens et puis, acceptant d'être bousculée, j'y retrouve une facture qui me fait bougrement penser à la taille : aller partout, travailler dans l'espace, questionner la perception... Je n'ai pas encore compris le lien avec la marelle mais je me laisse faire, j'évite de penser!

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